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À la croisée de la sculpture, de l’image et des environnements numériques, Études est une série en cours qui interroge les manières dont nous percevons et interprétons certains objets.
Chaque œuvre naît d’un objet glané —
singulier par son usage, les signes qu’il arbore, sa matérialité ou son histoire
— observé, photographié, puis reconstitué de mémoire en trois dimensions. Les signes graphiques que ces objets portent sont redessinés, altérant ainsi les messages qu’ils véhiculent.
L’ensemble est ensuite recomposé, déplacé et hybridé avec des éléments issus des univers du jeu vidéo ou de la production d'images d’architecture. Les artefacts générés se déploient sous forme d’images, d'installations ou d’expériences en réalité augmentée, oscillant entre archive spéculative et fiction visuelle.
Ce processus volontairement lacunaire devient un outil d’analyse et de distanciation : la reconstruction imparfaite révèle notre rapport subjectif au réel, les filtres de la mémoire et la plasticité du regard.
Études s’inscrit dans une pédagogie du regard, en écho aux pratiques traditionnelles du croquis d’après nature et aux méthodologies empiriques de la représentation. Elle engage un dialogue avec les travaux de Philippe Descola sur Les formes du visible, ainsi qu’avec ceux de Lorraine Daston et Peter Galison sur la construction historique de l’objectivité scientifique.
Entre observation minutieuse et interprétation libre, Études explore notre relation aux objets, à leur matérialité, à leur fonction — réelle ou projetée — . Une série en devenir, conçue comme un laboratoire d’expérimentation, où chaque pièce agit à la fois comme trace, hypothèse et image d’un monde en lente dilution dans son double numérique imaginaire.
Techniques mixtes...
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Negative space, installation conçue avec Laure Wauters, déplace le statut usuel des images dans l’espace public et propose une expérience immersive.
Des éléments d’échafaudage font flotter au vent des images qui créent un trouble perceptif par leur sujet, leur colorimétrie et leur mouvement. Archives historiques ou personnelles, peintures et collages sont réunies à dessein et porteuses d’une énigme que le regardeur.euse est amené·e à déchiffrer devant ces images superposées à grande échelle puis à travers la fenêtre réduite et individualisé, d’un écran.
Techniques d’impressions mixtes, tricot et composants d’échafaudage. 6 mètres de haut, 10 mètres de larges, 3 ou 4 mètres de profondeur (distance jusqu’au tapis au sol).
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Le Flag Club est un projet d'exposition initié par les habitants du 15 rue de Strasbourg, dans le centre ville de Nantes, qui se déroule jusqu’au 13 mars. Ils ont invité des artistes* à créer un drapeau pour le déployer à la vue de tou.te.s, sur la façade de leur immeuble
Fondé par Adrien Bonnerot (designer plasticien), Maxime Darmian (illustrateur et graphiste) et Caroll Maréchal (graphiste et doctorante en sciences sociales), le Flag Club s'est imposé au cours des confinements successifs pour créer du commun en mobilisant une microsociété, celle d’un immeuble, autour d’un projet culturel/artistique.
Adrien B. et Maxime D. ont invité 8 artistes, majoritairement nantais, à les accompagner tous deux pour cette première exposition, en proposant librement une image à imprimer sur un drapeau.
Les membres du Flag Club ont la volonté de proposer dans le futur d’autres expositions sur cette façade en conviant commissaires d’expositions et/ou artistes à l’investir.
Pour plus d’informations, vous pouvez retrouver le Flag Club sur Instagram : @flagcluuub
*Adrien Bonnerot, Arnaud Enroc, Ladyboyshit (Maxime Darmian), Paint3000, Geoffroy Pithon, Polisextile, Les Quistrebert Brothers, Guilbert Schnider, François Vesvard, Julia Wauters.
Issue de questionnements sur les outils méthodologiques scientifiques et artistiques, MOAN a pour origine une série d’expérimentations empiriques et techniques autour de l’observation d’aberrations dans un logiciel de rendu 3D. Cependant, la génération d’anomalies n’est pas à proprement parler le sujet de ces recherches, mais davantage un prétexte à la mise en place d’une étude de la méthode.
À travers une série de protocoles de production d’informations jusqu’à saturation ou au contraires par diverses séries de détériorations, M.O.A.N. se déploie en 10 propositions plastiques réparties en quatre actes. Chaque acte incarne une étape du parcours de la connaissance scientifique, des premières observations d’un phénomène jusqu’à sa vulgarisation.
La première restitution de ce travail a pris la forme d'un exposition présentée à la K-Haus à Nantes
du 9.12.2021 au 22.01.2022
Le corpus a ensuite été réactivé et augmenté au cours d'une seconde exposition à la Galerie Depourquoy à Paris du 2.06.2022 au 20.07.2022
A ce jour, les recherches sont toujours en cours...
Premier volet d’un projet de recherche curatorial,1.4.9... invite neuf plasticiens à investir une matrice vierge créée par Adrien Bonnerot. Les résultats ont été présenté au cours d’une exposition à la Villa Belleville du 18 au 21 octobre 2018.
Artistes invités
Antoine Aguilar ; Diane Boivin ; David Dubois ; Fanette Mellier & Lézard Graphique ; Mathilde Ollitraut-Bernard ; Mathieu Pauget ; Pernelle Poyet ; Florian & Michael Quistrebert; Lucas Ribeyron.
Conception Graphique:
Stereo Buro
Photographies
Ulysse Fieve
Mathématiques et création artistique s’entremêlent depuis l’Antiquité. Cette porosité, entre les deux disciplines, s’incarne dans un des exemples les plus signifiants : la grille géométrique, structure formelle abstraite à deux dimensions, composée d’axes verticaux et horizontaux se croisant.
Cette exposition tend, d’une part, à montrer la relation entre la grille et l’acte de création et d’autre part, à pouvoir l’appréhender au travers de différentes interventions et d’une pluralité de propositions. Il semble intéressant de questionner le dialogue entre la grille et l’artiste, qui varie en fonction de l’individu et de sa pratique, mais également comment une même grille, construite grâce à un système géométrique strict, offre a contrario une variété d’interprétations. La grille n’est alors ici plus seulement considérée comme un outil technique, mais également comme un outil de partage.
Dix artistes se sont donc vu confier, sous la forme d’affiches, la même matrice sur laquelle ils sont intervenus librement. Le choix du format des supports fournis aux artistes est inhérent aux systèmes de proportions géométriques utilisés. Il s’agit ici de 1/4/9 les trois premiers termes de la suite des carrés parfaits. La notion de proportion absolue, que l’on retrouve principalement avec le nombre d’or, est fortement liée à une forme de mysticisme. Le format atypique des affiches est établi par rapport à celui du monolithe de 2001 l’Odyssée de l’espace ou plus précisément par rapport aux dimensions décrites (1/4/9) dans 2010 l’année du premier contact, sequel du film de Kubrick. La couleur noire du papier double la référence au monolithe et fait intervenir la notion de lumière, renforcée par le vernis qui révèle la grille et qui, à la manière d’une image lenticulaire, modifie la perception de l’œuvre en fonction de l’angle de vue . La grille peut disparaître pour révéler l’intervention de l’artiste ou au contraire prendre le pas sur celle-ci.
Le choix des dix artistes s’est fait dans une volonté de transdisciplinarité. La grille se retrouvant dans de nombreuses pratiques, elle est ici un moyen de créer du lien entre celles-ci et de confronter des approches multiples autour d’un objet d’étude commun. Des graphistes (Diane Boivin, Fanette Mellier & Lézard graphique), des designers (Pernelle Poyet, David Dubois), des illustrateurs (Mathieu Pauget, Lucas Ribeyron) et des peintres et plasticiens (Antoine Aguilar, Mathilde Ollitraut-Bernard, Florian & Michael Quistrebert) se sont vu attribuer quatre affiches de 1000 x 450 mm et neuf affiches de 500 x 236 mm chacun. Une liberté totale d’intervention leur a été laissée. Ils ont ainsi pu mettre en jeu n’importe quel médium, jusqu’à remettre en cause l’intégrité-même de l’affiche.
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Antoine Aguilar ; Diane Boivin ; David Dubois ; Fanette Mellier & Lézard Graphique ; Mathilde Ollitraut-Bernard ; Mathieu Pauget ; Pernelle Poyet ; Florian & Michael Quistrebert; Lucas Ribeyron.
Conception Graphique:
Stereo Buro
Photographies
Ulysse Fieve
Mathématiques et création artistique s’entremêlent depuis l’Antiquité. Cette porosité, entre les deux disciplines, s’incarne dans un des exemples les plus signifiants : la grille géométrique, structure formelle abstraite à deux dimensions, composée d’axes verticaux et horizontaux se croisant.
Cette exposition tend, d’une part, à montrer la relation entre la grille et l’acte de création et d’autre part, à pouvoir l’appréhender au travers de différentes interventions et d’une pluralité de propositions. Il semble intéressant de questionner le dialogue entre la grille et l’artiste, qui varie en fonction de l’individu et de sa pratique, mais également comment une même grille, construite grâce à un système géométrique strict, offre a contrario une variété d’interprétations. La grille n’est alors ici plus seulement considérée comme un outil technique, mais également comme un outil de partage.
Dix artistes se sont donc vu confier, sous la forme d’affiches, la même matrice sur laquelle ils sont intervenus librement. Le choix du format des supports fournis aux artistes est inhérent aux systèmes de proportions géométriques utilisés. Il s’agit ici de 1/4/9 les trois premiers termes de la suite des carrés parfaits. La notion de proportion absolue, que l’on retrouve principalement avec le nombre d’or, est fortement liée à une forme de mysticisme. Le format atypique des affiches est établi par rapport à celui du monolithe de 2001 l’Odyssée de l’espace ou plus précisément par rapport aux dimensions décrites (1/4/9) dans 2010 l’année du premier contact, sequel du film de Kubrick. La couleur noire du papier double la référence au monolithe et fait intervenir la notion de lumière, renforcée par le vernis qui révèle la grille et qui, à la manière d’une image lenticulaire, modifie la perception de l’œuvre en fonction de l’angle de vue . La grille peut disparaître pour révéler l’intervention de l’artiste ou au contraire prendre le pas sur celle-ci.
Le choix des dix artistes s’est fait dans une volonté de transdisciplinarité. La grille se retrouvant dans de nombreuses pratiques, elle est ici un moyen de créer du lien entre celles-ci et de confronter des approches multiples autour d’un objet d’étude commun. Des graphistes (Diane Boivin, Fanette Mellier & Lézard graphique), des designers (Pernelle Poyet, David Dubois), des illustrateurs (Mathieu Pauget, Lucas Ribeyron) et des peintres et plasticiens (Antoine Aguilar, Mathilde Ollitraut-Bernard, Florian & Michael Quistrebert) se sont vu attribuer quatre affiches de 1000 x 450 mm et neuf affiches de 500 x 236 mm chacun. Une liberté totale d’intervention leur a été laissée. Ils ont ainsi pu mettre en jeu n’importe quel médium, jusqu’à remettre en cause l’intégrité-même de l’affiche.
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Pour ce deuxième volet du projet curatorial,1.4.9.. s'installe à W Pantin.
Les plasticiens ont été invités à augmenter leur productions. Une théoricienne a mis en lumière les enjeux philosophiques, scientifiques, méthodologiques ou artistiques soulevées par ces propositions. L’ensemble de ces processus a été restitué dans une édition réalisée par les graphistes de Stereo Buro.
Artistes invités
Antoine Aguilar ; Diane Boivin ; David Dubois ; Fanette Mellier & Lézard Graphique ; Mathilde Ollitraut-Bernard ; Mathieu Pauget ; Pernelle Poyet ; Florian & Michael Quistrebert; Lucas Ribeyron ; Stereo Buro
Théoricienne invitée
Elodie Mallet
Conception Graphique
Stereo Buro
Photographies
Ulysse Fieve
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La troisième phase de ce projet s'est déroulé à l’ESAC Cambrai du 7 nov. 2019 au 9 dec. 2019.
Dans un premier temps les travaux existant, de nouvelles pièces et la production de deux nouveaux invités ont été installés dans la salle d'exposition de l'école. cette exposition sera ensuite «augmentée» par les étudiants de l’ESAC cambrai dans le cadre de deux workshop. L’un mené par Diane Boivin et Silvia Doré visait à élaborer un nouveau principe d'édition. Le deuxième workshop, quand à lui présenté par Adrien Bonnerot, a proposé aux étudiants de présenter de nouvelles interventions plastiques dans le cadre du projet 149.
Artistes invités
Antoine Aguilar ; Diane Boivin ; David Dubois ; Fanette Mellier & Lézard Graphique ; Mathilde Ollitraut-Bernard ; Mathieu Pauget ; Pernelle Poyet ; Florian & Michael Quistrebert; Lucas Ribeyron ; Stereo Buro ; Paul Czerlitzki ; Laure Wauters
Conception Graphique
Stereo Buro
Photographies
Camille Leleu
Sara Meniel
Constance Merlin
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Scenographie, conçue avec Pernelle Poyet, librement inspirée des leçons d'anatomie –comme celle du Docteur Tulp, relatée par Rembrandt en 1632 –
Afin de renouveler le genre de la table ronde – qui ne garde souvent de rond que son titre –, de renouer avec des formes d'échanges bien plus vives que celles des colloques avec leur enchaînement d'interventions préparées à l'avance, de provoquer des débats radicalement pluridisciplinaires et d'être en prise avec les objets même de la discussion, un nouveau format est proposé
Dissect. Librement inspirée des leçons d'anatomie –comme celle du Docteur Tulp, relatée par Rembrandt en 1632 – Dissect propose d'analyser et de débattre d'œuvres contemporaines d'art et de design présentées et possiblement manipulées sur une table dans une scénographie interactive originale. Désormais, il ne s'agit plus de disserter sur les choses, mais avec celles-ci, en alliant paroles, gestes et objets, dans un dispositif public commun.
Sur une idée originale de Samuel Bianchini et Emanuele Quinz, un dispositif élaboré dans le cadre du groupe de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab, laboratoire de l'École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD), Université PSL, Paris.
Dispositif scénographique conçu et réalisé sous la direction de Samuel Bianchini avec Pernelle Poyet (design objet), Annie Leuridan (design lumière), Sylvie Tissot (réalisation informatique) et Brice Ammar-Khodja (vidéo). Réalisation de la table et de ses ustensiles : Atelier H2.
Pour sa première, Dissect est présentée au Centre Georges Pompidou en clôture du colloque Behavioral Matter, le 29 mars, à 20h30. Proposée en marge de l'exposition La Fabrique du vivant, on y parlera du vivant avec le vivant, avec des œuvres de EcologicStudio (Claudia Pasquero et Marco Poletto) et les interventions de Marie-Sarah Adenis (designeuse et biologiste), Frédérique Aït Touati (historienne des sciences), Claire Brunet (philosophe), Emanuele Coccia (philosophe), Olivier Dauchot (physicien), Manuelle Freire (chercheuse en recherche-création), Emanuele Quinz (historien de l’art et du design) et Patricia Ribault (historienne et théoricienne de la Gestaltung).
texte : Samuel Bianchini
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Trafic est une installation permettant de projeter en grand la circulation digitalisée de fluides à l’échelle microscopique.
Cette projection est réalisée grâce à un appareillage original, l’apodiscope. Le public peut voir presque simultanément le flux microfluidique projeté en très grand sur le mur et la puce microfluidique dans ses dimensions réelles.
Cette installation de l’artiste Dominique Peysson a été réalisée à l'aide du laboratoire de Microfluidique de Patrick Tabeling à l'ESPCI, grâce à l’expertise de l’ingénieur Fabrice Monti, et avec l’aide de l’ingénieur Jules Dupire et du scénographe Tom Huet.
Design et réalisation d'une installation pour l'artiste : Domnique Peysson
Acier, laiton, contreplaqué bouleau, ABS, miroir sans-tain
130 cm x 70 cm x 23 cm, 2014
Conception technique de l' apodiscope : Dominique Peysson
Table conçue et réalisée avec : Tom Huet
Partenaires : EnsadLab, ESPCI, PSL
Crédits photo : Adrien Bonnerot et Dominique Peysson
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